Ce dont beaucoup ne parlent pas volontiers, ce sont les « douleurs » qu’ils ressentent dans leur esprit. Cela s’explique par le fait que la santé mentale est souvent mal comprise et que tout le monde ne se rend pas compte que nous en sommes tous atteints (que ce soit en bien ou en moins bien). Par conséquent, on n’en parle pas aussi ouvertement que de la santé physique, et la stigmatisation demeure.
La campagne ( j’ai une santé mentale) vise à faire prendre conscience que nous avons tous une santé mentale. Parfois, elle est bonne, parfois elle ne l’est pas. Nous avons parfois besoin de soutien, parfois non. Si nous pouvons reconnaître que la santé mentale est une chose que tout le monde a, cela peut réduire la stigmatisation et il sera plus facile d’en parler lorsque la situation n’est pas très bonne et que nous avons des difficultés. Cela peut également nous aider à parler plus ouvertement de ce que nous pouvons faire pour prendre soin de notre santé mentale et la protéger.
Par conséquent, dans le cadre de la campagne, je vous demande de diffuser ce message en publiant votre nom et ( j’ai une santé mentale) sur les médias sociaux (Facebook/Twitter/LinkedIn, etc.), avec une photo de vous si vous le pouvez !
Lorsque j’ai lancé cette campagne, on m’a demandé s’il ne s’agissait que d’une question de langage, et de faire en sorte que les gens utilisent les bons mots. C’est plus que cela, il s’agit de la vie des gens. Il s’agit de la capacité de discuter de ses difficultés avec d’autres personnes, d’accéder à un soutien en cas de besoin et de le fournir lorsque quelqu’un d’autre pourrait en bénéficier. Comprendre que la santé mentale est une chose que nous partageons tous et qu’il est normal d’en parler peut faire la différence entre l’isolement et le confort.
